Dangé Saint-Romain

Dangé Saint-Romain

Un peu d’histoire

En 1057, Dangé est cité sous le nom de Parochia Dangiaci dans le cartulaire de Noyers, puis sous celui de Parochia Dangiacensis en 1058. Avant 1790, la paroisse de Dangé fait partie de l’archiprêtré, du duché de la sénéchaussée et de l’élection de Châtellerault.

Traversée par la route royale qui va de Paris en Espagne, elle bénéficie du passage des voyageurs. Elle ne semble pas dominée par de puissants seigneurs, mais animée par des notables aisés et des laboureurs parfois indociles.

Au XIXe siècle, des équipes municipales dynamiques améliorent les moyens de communication – routes, pont, chemin de fer et télégraphe, en octobre 1882 – et instaurent comices agricoles et foires mensuelles.

Saint-Romain est quant à lui cité sous le nom de « Ecclesia Sancti Romani in episcopatus Turonensi » en 1164. La paroisse appartient à la puissante abbaye Sainte-Croix de Poitiers.

En décembre 1439, le roi Charles VII autorise l’abbesse de Sainte-Croix de Poitiers à fortifier son « moustier » de Saint-Romain-sur-Vienne, ce qui assure au village une relative tranquillité et lui permet de se consacrer aux cultures, en particulier celle de la vigne.

Sous l’Ancien Régime, la paroisse de Saint-Romain fait partie de l’archiprêtré de l’Île- Bouchard, relevant du diocèse de Tours, mais également du duché, de la sénéchaussée et de l’élection de Châtellerault.

Essentiellement agricole, le village ne connaît pas de développement industriel, mais la construction du pont en 1858 lui permet de se moderniser.

Malgré ces origines différentes et la Vienne qui les sépare, les deux communes sont unies en 1971 et forment depuis un seul village harmonieusement réparti autour des deux églises.